La semaine dernière, j'ai dessiné une page.
La scène présente des anciens collaborateurs de différents journaux disparus,
tous réunis autour d'un nouveau projet de journal libre. Des vieux de la vieille, des bon vivants,
surtout heureux de revenir à ce qui les liait tous : briser la voix unique du journal "officiel",
tenu par un très gros groupe industriel.
Au moment de réfléchir à des personnages, j'ai cherché qui, dans la presse française,
pourrait servir de base graphique qui ferait sens pour ces gens, et ça s'est vite imposé :
Hara-Kiri, Charlie. En plus, ils avaient des coupes de cheveux amusantes.
(ils n'y sont pas tous, il y en a qui n'existent pas, ce n'est pas un jeu.)
On est le sept janvier, cette journée a ressemblé à un cauchemar éveillé.
On verra demain quoi trouver de porteur d'espoir, malgré tout : là, ça ne vient pas.
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