Donc : je voulais faire une histoire courte de ces deux types.
En y réfléchissant, je les voyais bien en petits truands de rase campagne
(merci ce même livre) et il leur fallait des noms.
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Ce livre de photo a traîné un moment sur mon bureau -
l'idée n'était pas tant de lui rendre hommage ou quoi, à Jacques-Henri Lartigue :
je ne suis pas un grand connaisseur de son travail,
et en y repensant je le trouvais un peu classique (et froid, si j'ose dire).
Mais la sonorité, Lartigue, voilà un nom français !
(oui je voulais des noms français, pas anglo-saxons).
Par contre, cette orthographe, là, sans "s" à la fin, c'était bizarre.
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Pour Prévert, je sortais (ou étais en plein, je sais plus)
dans cette biographie de Jacques, qui est un vrai roman du vingtième siècle
(et que je vous conseille, tiens).
(quand à savoir s'il m'a intrigué par que j'ai grandi dans une rue à son nom,
il n'y a qu'un pas mais je ne le franchis pas)
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Un peu plus tard, en essayant de développer cette histoire
(que je mettrai la prochaine fois, donc), j'ai voulu, sur les conseils de Joseph Béhé,
donner à mon Prévert-personnage un peu de la faconde de Jacques.
J'ai envisagé aussi de lui faire porter ce nom comme un surnom,
qui pourrait marquer une tendance chez lui à faire des bons mots,
ou à être un peu poète, ou rien que littéraire.
(et puis j'ai abanndonné cette idée).
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ps: