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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 08:19

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Lartigues a plus ou moins l'âge de Prévert. (Prévert?)

Ils se connaissent de l'enfance, comme on se connaît quand on a grandi
au même endroit - et qu'on a fait du foot ensemble.

 

 

Lartigues, Victor de son prénom, était le fils de l'entraîneur.
Redouté et inflexible au bord du terrain comme ailleurs, le père Lartigues meurt
un jour de façon absurde, laissant seul son grand fils qui part à la dérive.

 

 

Quand ses pas l'amènent chez Prévert, un accord est vite trouvé - l'un est à la rue, sans boulot,
boit plus que de raison, a tout pour continuer à s'enfoncer; l'autre est tout frais séparé,
seul face à son double business (épicerie et contrebande), prêt à tout pour remonter la pente
et récupérer sa femme.

 

 

Leur entente dure ainsi, ils deviennent "les deux types de l'épicerie qui habitent à l'étage",
jusqu'au jour où le coffre de la caisse qu'on leur confie ne contient pas
des clopes comme d'habitude, mais un homme agonisant.


A l'inititive de Lartigues, ils décident d'aller se planquer à la campagne,
dans la maison de sa grand-mère; Lui rencontre une femme dans le train
- c'est l'occasion de tout reprendre à zéro ici.

 

 

 

Mais Prévert ne voit pas les choses comme ça :
pour lui, il faut régler l'affaire et rentrer.

 

***

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commentaires

M
<br /> <br /> Vivement que je la lise... Bravo Benjamin !<br />
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