C'est ces jours-ci que devait paraître le Lapin de la rentrée - repoussé, déjà, de quelques mois.
Vu le bordel qui agite l'asso, je doute que ça sorte pour l'instant - je pense qu'ils ont d'autres soucis
que de lancer un nouveau numéro de leur trimestriel que personne n'achète - de la même façon, le mini-lapin de carte de voeux
semble s'être noyé dans le continuum espace-temps de la rue de la Pierre-Levée. Peut être pour Pâques après tout.
(edit février : le lapin de nouvel an a été noyé dans la cuve à linge sale)
Au-delà, et comme tout le monde, j'espère que cette grève (puisqu'il s'agit de ça) aura une issue positive
pour l'association dans son ensemble - qui semble avoir perdu, justement, de ses qualités associatives, et c'est peu de le dire.
Alors bien sûr, le chômage, c'est nul, et la vie c'est mieux si tout le monde a un travail et une maison.
Et il y a une façon adéquate de faire les choses, communiquer c'est bien, respecter les gens aussi.
Reste cette situation curieuse, où les derniers maillons d'une chaîne, les auteurs, sont appelés à se mobiliser pour les emplois
et la pérennité d'un "modèle économique" (c'est comme ça qu'on dit maintenant) qui nourrit tout le monde sauf eux.
Enfin, la question est compliquée, nul doute que la charente bruissera de ce débat ces prochains jours
jusqu'aux dernières heures d'ouverture de l'hotel mercure (ça va pas être triste).